Deux ans après le rachat de Twitter, dorénavant X, par le milliardaire Elon Musk, de nombreuses organisations, dont Greenpeace Suisse, font le constat de la détérioration du climat sur le site de microblogging le plus utilisé au monde. La plateforme a cessé de fournir un cadre permettant des échanges et des débats dans le respect des opinions de chacun et de l’équité.
Sous le règne d’Elon Musk, la plateforme privilégie les idées et propos soutenus par son propriétaire et favorise son agenda politique. La place laissée aux opinions contradictoires se réduit comme peau de chagrin. Pire, le retour de comptes bannis pour des propos intolérables a été autorisé ces derniers mois. La modération est quasiment inexistante et favorise parfois des manipulations grossières. La légitimité du site de microblogging en tant qu’espace pour les échanges démocratiques est ainsi largement remise en question. Une évolution d’autant plus inquiétante que son actuel propriétaire s’engage de tout son poids auprès du récent vainqueur des élections américaines et qu’il use de procédures bâillons (SLAPP suits) pour essayer de faire taire les voix critiques. Face à ces évolutions inquiétantes, nous avons estimé que le mieux était de cesser de participer à X.
Greenpeace Suisse a pris la décision de quitter X et de concentrer ses efforts sur des plateformes où un échange démocratique est encore possible. Retrouvez-nous sur LinkedIn, Instagram, Facebook, YouTube et dorénavant aussi sur Bluesky.
