Les banques et les assurances actives dans la gestion de fortune approuvent les activités nocives pour l’environnement des entreprises dont elles sont actionnaires. C’est le constat mis en évidence par une analyse du comportement de vote de dix des plus grands gestionnaires de fortune opérant en Suisse publiée aujourd’hui par Greenpeace Suisse, alors que s’ouvre la saison des assemblées générales de 2024.
En s’appuyant sur un échantillon d’une dizaine de votes effectués en 2023 en tant qu’actionnaires d’entreprises dont les activités mettent particulièrement en danger le climat et la biodiversité, l’étude indique clairement que les acteurs du secteur n’assument pas sérieusement leur responsabilité de protéger durablement les bases naturelles sur lesquelles reposent l’économie et la vie humaine dans son ensemble.