L’initiative pour la responsabilité environnementale a été rejetée en votation. Greenpeace Suisse remercie toutes les personnes qui ont voté OUI.
L’initiative pour la responsabilité environnementale propose une approche globale. L’objectif est d’aboutir en une décennie à une économie et une société où la quantité de ressources consommées et celle des polluants rejetés restent dans des proportions supportables par l’environnement.
Avec le refus de l’initiative, les principaux problèmes environnementaux restent inchangés: crise climatique, multiplication et intensification des événements météorologiques extrêmes, effondrement de la biodiversité et utilisation excessive des ressources naturelles. La Suisse vit au dépens des générations futures et des autres régions du monde. Un constat que partage même la Confédération.
Greenpeace Suisse continue de lutter pour que tous les êtres humains aient un avenir digne d’être vécu et pour s’assurer que ceux qui profitent des destructions environnementales soient tenus d’assumer leurs responsabilités. Le Parlement et le Conseil fédéral doivent rapidement agir en conséquence. Les coupes budgétaires du programme d’allégement des finances fédérales qui touchent les efforts de protection du climat vont malheureusement dans la mauvaise direction.
«La croissance infinie est un mythe impossible à atteindre», explique Sophie Fürst, experte de Greenpeace Suisse sur l’initiative pour la responsabilité environnementale. «Des études démontrent que croissance économique et bien-être sont loin d’être liés. Le Parlement et le Conseil fédéral doivent mettre un terme aux subventions nocives pour l’environnement! Nous avons besoin de règles claires et allouer des fonds publics à l’assainissement des bâtiments, au développement de l’économie circulaire, de la mobilité douce, en faveur de soins de santé abordables et à la mise en place de chaînes d’approvisionnement durables et contrôlées en Suisse et à l’étranger. Pour financer tout cela, il faut s’assurer que les ultra-riches soient soumis à une juste fiscalité.»
«Le Conseil fédéral a récemment adopté un nouvel objectif de réduction des émissions carbones dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat» , explique Georg Klingler, expert des questions climatiques pour Greenpeace Suisse. «Affirmer que celui-ci est compatible avec le respect de la limite de 1,5°C de réchauffement, c’est purement et simplement du greenwashing. La Suisse doit suivre une politique climatique qui correspond au budget carbone restant dans le monde. Cela implique de doubler les efforts de réduction en Suisse et à l’étranger.»
Contacts:
Sophie Fürst, experte sur l’initiative pour la responsabilité environnementale, Greenpeace Suisse, +41 79 321 88 74, sophie.fuerst@greenpeace.org
Georg Klingler, expert climat et énergie, Greenpeace Suisse, +41 79 785 07 38, georg.klingler@greenpeace.org
Mathias Schlegel, porte-parole, Greenpeace Suisse, +41 79 794 61 23, mathias.schlegel@greenpeace.org