Le Conseil national a débattu une nouvelle fois aujourd’hui de la révision de la loi sur la protection de l’environnement. Cette révision est un premier pas important vers une économie plus circulaire en Suisse. Il existe désormais des bases légales permettant de rendre les produits plus durables et de mieux les réparer. Greenpeace Suisse se réjouit de cette étape importante pour la préservation de l’environnement et des ressources.
Le Conseil national a débattu aujourd’hui des dernières divergences dans la révision de la loi sur la protection de l’environnement (LPE). Cette révision crée les bases nécessaires pour promouvoir la réparabilité et la longévité des produits. Elle pose ainsi d’importants jalons pour une véritable économie circulaire dont nous avons besoin de toute urgence. Greenpeace Suisse attend maintenant du Conseil fédéral qu’il traduise ces ambitions en ordonnances. C’est essentiel pour le développement de l’économie circulaire en Suisse.
Greenpeace Suisse est cependant déçue que le Conseil national suive le Conseil des Etats et ne veuille pas responsabiliser le commerce de détail en ce qui concerne le plastique. La révision prévoyait l’obligation pour les détaillants de séparer les emballages des déchets alimentaires avant de les envoyer dans des installations de compostage ou de biogaz. Le Conseil national s’est prononcé aujourd’hui contre cette obligation de déballer – bien que, selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), 100 tonnes de plastique soient déversées chaque année dans les sols par le biais du compostage et bien que cette disposition ait été largement approuvée lors de la procédure de consultation. Le commentaire de Joëlle Hérin, experte en économie circulaire chez Greenpeace Suisse: « Le plastique est partout – dans nos sols, notre nourriture, notre sang, et même dans le lait maternel. Avec la décision d’aujourd’hui, les parlementaires permettent au commerce de détail de rejeter la responsabilité de la pollution plastique des déchets alimentaires sur les exploitants d’installations de compostage et de biogaz. Or, pour faire face à la pollution plastique, chacun devrait prendre ses responsabilités: continuer comme avant n’est pas possible ».
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