La destruction des forêts continue et d’innombrables animaux perdent leur habitat. La destruction des forêts porte atteinte à l’habitat des animaux et des humains qui y vivent et en dépendent. La recherche du profit à court terme les détruit pour élever des boeufs, cultiver de l’huile de palme, du soja et du café, produire du bois et du papier, extraire du minerai de fer, de l’or, du pétrole et du gaz. Les entreprises responsables reçoivent aussi du soutien financier depuis la Suisse. Les caisses de pension ont au moins investi CHF 60 milliards dans des entreprises particulièrement responsables de la destruction de forêts tropicales.
C’est pour cela que les animaux des forêts pluviales sonnent l’alarme. Une délégation nous rend visite dans différentes villes de Suisse pour nous appeler à prendre de l’influence sur ce qui se passe avec notre argent.
« No forests, no future »
Dans le but de continuer à piller les bases naturelles de nos conditions de vie et faire du bénéfice, des entreprises qui sont entre autres soutenues par les investissements de nos caisses de pension font pression au plus haut niveau politique contre des lois plus sévères pour mieux protéger les forêts. Cette destruction des forêts vole l’espace vital des populations autochtones et conduit d’innombrables espèces animales et végétales au bord de l’extinction voire à la mort. La disparition des forêts accélère fortement le changement climatique. Car les forêts stockent de grandes quantités de carbone dans leurs troncs et dans leurs systèmes racinaires. Ces grandes quantités de carbone sont émises dans l’atmosphère lors de l’abattage des arbres. C’est d’autant plus grave que les forêts rasées ne peuvent plus absorber de carbone et que nous perdons d’importantes capacités de stockage de carbone.
On craint même que pour ces raisons, la forêt amazonienne commence prochainement à émettre plus de CO2 qu’elle en absorbe.
C’est pour nous faire prendre conscience de cette chaine de causalité catastrophique que la délégation des animaux des forêts pluviales grimpe les murs. Le samedi 4 février, les animaux des forêts pluviales (militant·es grimpeur·es Greenpeace) font une représentation époustouflante sur la façade du PROGR à Berne. Accrochés à des cordes, ils dansent dans les airs pour raconter avec de la musique et des sons une histoire qui nous fait ressentir l’importance des forêts pluviales et leur rôle irremplaçable pour notre bien-être et notre avenir.
Date : Samedi 4 février 2023 (en cas de météo défavorable, date de remplacement le 11 février 2023)
Représentations : 12:00 // 14:00 // 16:00
Lieu : Cour du PROGR, Waisenhausplatz 30, 3011 Berne
La délégation des animaux des forêts pluviales fera encore parler d’elle par la suite. Durant sa tournée en Suisse, les militant·es Greenpeace qui portent des costumes qui incarnent des animaux des forêts pluviales, s’arrêteront devant des entreprises célèbres dont les caisses de pension n’assument pas assez leurs responsabilités en tant qu’investisseur·es. Ils informent les employé·es et les passant·es, et les encouragent à demander à leur caisse de pension de fournir une stratégie de durabilité qui préserve notre bien-être au lieu de le détruire.
« La destruction des forêts pluviales est fatale pour le climat planétaire et la biodiversité, et constitue une menace existentielle pour l’humanité, » explique Peter Haberstich, spécialiste du climat et des marchés financiers chez Greenpeace Suisse.